A travers le monde, Eric Lemoine, nous fait découvrir des
histoires extraordinaires et des personnages attachants
d'Amérique du Sud, d'Afrique et des Iles du Pacifique et de l'océan Indien.
Ce deuxième livre de la collection "social" de Fifi et Patou fait rencontrer les deux enfants avec un jeune garçon espiègle prénommé Moussa accompagné de sa sœur Babou sourde et muette.
Moussa, persuadé que sa grande sœur possède un super pouvoir va tenter de convaincre Patou.
Même si Babou n'est pas très à l'aise avec les propos de son petit frère, elle va se confier, auprès de ses nouveaux amis sur sa différence et de la force qu'elle en dégage.
A travers ce recueil, nous vous emmenons dans différents pays de monde, l'Argentine, l'île de pâques, Madagascar, quelque par en Orient ou en Afrique, là-bas ou jste près de chez vous.
Des histoires extraordinaires inspirées de voyages et de rencontres où l'imaginaire côtoie aussi des faits réels.
Natalia avait dix-sept ans et vivait là où elle trouvait refuge pour quelque temps dans sa fuite éperdue…
Son enfance avait été compliquée. Métisse, née à Moscou d’une mère italienne et d’un père ivoirien, elle avait dû fuir précipitamment la Russie en compagnie de sa mère, ses parents étant considérés comme des espions à la solde des États-Unis d’Amérique.
Madagascar.
11h48.
Ankarana…
non loin des tsingyroses.
La jeune Melissa observe avec une grande attention l’oiseau tout noir qui est de l’autre côté du chemin.
En effet, celui-ci siffle avec insistance et semble guider un jeune lémurien vers des baies colorées et appétissantes.
L’oiseau sautille jusqu’aux arbustes épineux regorgeant de fruits et s’arrête pour faire place au lémurien.
Personne ne connaissait avec exactitude l’âge de Bamako ; lui non plus : dix ans peut-être, douze maximum, mais en définitive, cela n’avait aucune importance. Bamako s’était retrouvé orphelin très jeune. Toute sa famille avait été assassinée dans son village situé à l’est.
- C’est bizarre, je ne sens plus mon parfum dit la femme au chapeau.
- Encore une de tes plaisanteries, répondit son compagnon.
Effectivement, il y avait bien le liquide dans le flacon, mais plus son parfum comme si il s’était évaporé !
Le couple regardait un peu partout à la recherche d’une réponse à cette énigme.
Discrètement, le jeune garçon s’était retiré avec un petit sourire au coin des lèvres. Il marchait léger avec son secret dans la poche de son jean bien à l’abri des curieux.
18 textes et autant de voyages remplis d'émotion qui parlent d'enfants et de magie. Car écrit avec pudeur et générosité des histoires pour les enfants des histoires d'enfants à partager avec d'autres enfants.
Disponible également en version papier
- Qu’est-ce que tu fais ? demande la jeune fille
- Je dessine un monstre ! répond le jeune homme
- Mais pourquoi que des monstres ?
- …
Cette histoire s’est déroulée il y a plusieurs années. Quelque part en Argentine, sur la côte Atlantique. Je m’appelle Eva et mon petit frère, lui, s’appelle Ivan. Nous étions venus pour les vacances rejoindre la famille car ma maman est argentine et mon papa est français. C’est pratique, nous avons deux pays et deux cultures différentes. Là-bas, on ne peut pas faire certaines choses et ici on peut manger des choses différentes de l’autre là-bas ! Mais revenons à notre histoire. C’était l’été et nous étions avec nos cousins sur la plage. Une plage qui faisait des dizaines de kilomètres. On pouvait jouer pendant plusieurs heures sans voir personne. On l’avait surnommée « la plage déserte ».
Tout avait commencé une semaine auparavant, lorsque le père de Jimmy était revenu de son voyage en Egypte.
Après avoir sauvé une jeune fille de la noyade, un vieil homme habillé de blanc de la tête aux pieds lui offrit un coquillage.
- Tiens, ce présent est pour toi, car tu es bon et courageux. Tu en es digne, offre-le à ton enfant. François n’eut même pas le temps de le remercier que le mystérieux inconnu avait déjà disparu parmi la foule. Il décida alors de s’asseoir quelques minutes sur les marches de la fontaine, située en plein milieu de la place, afin de réfléchir sur ce qui venait de se passer. En effet, comment ce vieillard pouvait-il savoir qu’il avait un fils ? Et pourquoi ne s’était-il pas présenté ?
La famille Kent venait d’emménager dans une adorable maison de l’Arizona. Il y avait des cartons un peu partout. Seuls les lits, pour des raisons de confort, étaient installés. Quant au reste, cela ressemblait plutôt à du camping sauvage et pour trouver un objet ou un vêtement, il ne fallait pas être pressé ! La situation plaisait beaucoup à Jennifer, l’enfant unique de Henry et d’Anaïs. Ses parents étaient tous les deux archéologues et ils revenaient d’une mission de trois ans en Sicile et plus précisément près de Bagheria. En effet, ils avaient reconstitués tout un site romain. Jennifer aimait beaucoup la beauté des lieux et la gentillesse des habitants. Le soleil et les pastèques énormes, sans parler des pâtes préparer par la voisine : Mama Cali. Et c’était non sans une grande tristesse que la jeune fille était partie. Même si depuis son plus jeune âge, c’était ainsi.
Lilou était une petite fille différente des autres enfants.
Ce sont des choses qui arrivent…
Lilou était entre deux couleurs, pas assez blanche pour certains et trop peu noire pour d’autres. Les moqueries des enfants étaient pénibles, mais plus pénibles encore celles des grands. C’était quelque part, dans une ville triste, perdue entre deux gares. Mais cela n’excusait en rien les moqueries, car en d’autres villes moins tristes et sans gare, courent, roulent les mêmes insultes.
Un homme monte sur une chaise et scrute l’horizon pendant que l’autre reste debout.
- Mais, que fais-tu ?
- Je regarde l’enfant que j’étais.
- Et que vois-tu ?
- J’apprends à lire et à écrire. Je vois dans les mots des elfes qui nous guident dans notre ignorance.
La lumière s’éteint et apparaissent alors des musiciens qui forment un cercle et commencent à jouer du didjiadou. Une petite fille arrive et allume des bougies autour des musiciens. Elle part du côté gauche et les musiciens du côté droit. Une lumière éclaire la scène.
Les flocons de neige virevoltaient dans le ciel de ce mois de décembre.
Doucement le jour laissait sa place à la nuit. Et en quelques dizaines de minutes à peine, une pellicule blanche avait recouvert toute la ville. C’était la veille de l’anniversaire de Cassandra et son père se demandait bien ce qu’il pourrait lui offrir. Il marchait dans les rues à la recherche d’une boutique qui s’appelait Au Temple de l’Acacia. C’était un de ses amis qui lui avait conseillé d’aller voir cette étrange échoppe au nom tout aussi bizarre. Il l’aperçut enfin, elle était située au numéro 33. D’un pas décidé, il s’y rendit sans hésitation. Un vieil homme aux cheveux blancs et à la longue barbe était assis derrière le comptoir en train de lire un vieux grimoire éclairé par un chandelier gigantesque à sept branches.